« J’utilise le vélo pour me rendre au travail. Ce mode de déplacement est un sas bénéfique, surtout si l’itinéraire est agréable. » Christophe Clivaz, Conseiller national (Les Vert·e·s)

Un potentiel à exploiter

C’est Christophe Clivaz, Conseiller national (Les Vert·e·s), qui le dit, « Avec un vélo électrique, il est possible d’habiter sur les coteaux et d’aller travailler en plaine », plaine où nombre de déplacements à vélo deviennent plus attractifs qu’en voiture. Il faut en effet savoir que près de la moitié des déplacements effectués en Valais sont inférieurs à 5 km, et que 71% des Valaisannes et Valaisans vivent à moins de 2 kilomètres d’une gare. Le vélo ? « Une vraie alternative à la voiture », pour Brigitte Wolf, députée (Les Vert·e·s) au Grand Conseil et membre l’ATE Valais.

Pédaler, c’est risqué

Malgré l’attractivité du vélo, les Valaisannes et Valaisans doivent avoir le goût de l’aventure sur leur selle. Aller au travail, emmener les enfants à l’école, faire les courses, se rendre à la gare ; les déplacement à vélo sur des voies inadaptées comportent des risques. À part l’itinéraire cyclable n°1 le long des berges du Rhône, il n’existe en Valais aucun réseau cycliste continu et sécurisé. Se battre pour se créer une place dans le trafic, constater que la piste cyclable s’interrompt au carrefour, là où ça devient dangereux ou ne pas autoriser ses enfants à se rendre à l’école à vélo ; ces réalités appartiendront au passé si une loi cantonale garantit des infrastructures sécurisées.

Vous reprendrez bien un peu de vélo ?

« En matière de santé, les bénéfices du vélo ne sont plus à prouver. Les études le montrent; les personnes qui arrivent à vélo au travail sont plus efficaces » note Philippe Jansen, secrétaire de PRO VELO Valais. Bons pour la santé, les déplacements à vélo plutôt qu’en voiture améliorent aussi la qualité de l’air, font baisser les nuisances sonores et libèrent les routes et les villes. Et ce n’est pas tout ! La mobilité à vélo permet de faire des économies. Un rapport de la Confédération montre qu’en 2018, le trafic motorisé a coûté 9,7 milliards à la collectivité. La mobilité douce, elle, a rapporté 300 millions dans le domaine de la santé publique. De plus, le report d’une partie de la mobilité sur le vélo permettrait des économies potentielles sur les infrastructures de parking en ville. N’en jetez plus pour le vélo !

Passer aux actes

Le vélo a la cote. Comme le dit Evelyne Bezat, de l’ATE Valais, « Ce ne sont ni les initiatives, ni les cyclistes qui manquent, mais les infrastructures dédiées au vélo ». Une loi et une stratégie cantonales permettraient d’intégrer le financement d’un réseau et d’infrastructures dans les politiques publiques. Avec l’initiative Vélo Valais, le canton peut se donner les moyens d’agir, et vite.

Plus d’information sur l’initiative Vélo Valais 

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